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il me paraît impossible qu’une jeune fille aussi jolie que toi soit complètement méchante. Par moments, quand je subis l’influence de ta beauté, je suis tentée de t’accorder toutes les qualités imaginables. Ton âme, pervertie par l’éducation des villes, ne doit pas être insensible à tout bon sentiment, n’est-ce pas ? Il y a dans ta vie des heures de bonté et de justice ! Oui, je le crois… Et bien, Nativa, sans t’en douter, tu me fais bien souffrir. J’ai résolu d’avoir avec toi une explication sérieuse : Veux-tu me jurer, sur la Vierge, que tu n’essaieras pas d’abuser de l’avantage que ton éducation te donne sur mon expérience ? que tu répondras