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rât de son chevalier Louis ; et puis la fille du comte lui paraissait, avec raison, si admirablement belle, si pleine de séductions, que, par moments, une crainte à la fois vague et poignante lui serrait douloureusement le cœur.
Elle songeait, sans bien préciser ses craintes, qu’il n’y aurait rien d’impossible à ce que de Morvan, ébloui comme elle l’était elle-même par la vue de tant de grâces, ne retombât sous le joug de l’Espagnole !
Le langage de Nativa était, au reste, de nature à motiver ces appréhensions.