Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/247

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Côte !… Connaissant vos pacifiques dispositions du moment, j’ai jugé que jamais vous ne m’auriez pardonné ce sacrifice, et je me suis abstenu.

À ce reproche de leur chef, les flibustiers baissèrent la tête. Si Montbars eût insisté, il aurait alors aisément obtenu leur assentiment pour engager le combat.

C’était là, du reste, un fait assez bizarre de voir deux cents hommes repentants et humiliés parce qu’ils avaient refusé d’attaquer plus de trois mille ennemis.