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— Mon Dieu ! que tu fais donc fausse route, reprit Montbars avec une expression d’écrasante ironie ; tes offres d’argent s’adressent à des millionnaires, tes insultes à des gentilshommes d’une naissance au moins égale à la tienne ! Tu es mal inspiré, Sandoval !… Revenons à ce qui me concerne. Tu ne me connais pas, dis-tu ; je suis donc bien changé ! Au fait, j’ai tant souffert ! Veux-tu savoir mon nom ?… On m’appelle Montbars !

— C’est toi qui es Montbars, le chef de la flibuste ! s’écria le comte en regardant avec avidité l’homme célèbre qu’il avait