Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/165

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

En vain de Montbars et Ducasse essayèrent-ils d’arrêter ces excès ; les soldats royaux et les flibustiers enivrés de carnage, méconnaissaient la voix de ces chefs jadis si respectés, et poursuivaient avec un redoublement de furie leur œuvre de destruction.

Le beau Laurent, plus ardent que tout autre au pillage, voyait sa popularité grandir de jour en jour.

Plusieurs fois de Montbars fut sur le point de le prendre à partie, mais jamais il n’osa exécuter ce projet dont