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ténèbres de la nuit ; il est évident qu’une opiniâtre fatalité s’acharne après mon repos. Oui, je suis né sous une mauvaise étoile. Le bonheur n’est pas fait pour moi ! Que dis-je ?… lâches et coupables regrets !… Quoi ! c’est au moment où la Providence me prend par la main pour me mettre en présence de l’assassin de mon père, que j’ose me plaindre !

Pauvre et noble comte de Morvan, quel horrible sort a été le tien… l’imagination s’arrête épouvantée devant l’odieuse atrocité de ton supplice. Ô mon père ! toi qui m’aurais tant aimé, j’ai