Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome X, 1853.djvu/32

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fois te voir obéir à la voix de la gloire qu’à celle du devoir ; mais puisque tu renies les traditions de ta race, que ton cœur reste froid à la perspective de la bataille, que tu songes à changer en soc de charrue le fer de ton épée, je dois t’avouer comme encouragement un secret que je te gardais comme une récompense :

Comte de Morvan, le gouverneur de la ville de Carthagène que nous allons attaquer, est le bourreau qui a assassiné ton père, l’homme qui l’a fait périr sous le fouet !