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seul cri de vengeance, poussé spontanément par deux mille hommes, retentit.

Ce cri renfermait trop de haine et de fureur pour laisser douteuse l’issue du combat.

Il était aussi un chant de victoire.

Encore quelques secondes et le drapeau de la France allait remplacer le perfide pavillon de trêve, resté toujours attaché sur le rempart.

La trahison avait été horrible : la vengeance fut implacable.