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Le moment solennel arrivé, les troupes se mirent en mouvement : la première colonne d’attaque était conduite par Ducasse, qui, surmontant la douleur que lui causait sa blessure, marchait avec une légèreté de jeune homme ; près de lui se trouvait de Morvan, qui, complimenté publiquement par l’amiral lors de la prise de Boca-Chica, où il s’était si valeureusement signalé, n’avait cessé depuis lors d’attirer sur lui l’attention par son heureuse intrépidité.

Après Ducasse venait le bataillon de la Chevau.