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— Monsieur le comte, lui dit-il en lui serrant affectueusement la main, permettez-moi de vous donner un conseil, qui, en entraînant peut-être votre mort, me causera un regret éternel. Recherchez, quand nous serons devant Carthagène, toutes les occasions possibles de vous signaler. Ne reculez devant aucune témérité. Il faut vous faire tuer ou accomplir une action d’éclat !… Au revoir, comte ; soyez persuadé, je vous prie, que vous avez en moi un ami dévoué et sincère.

L’amiral, après avoir prononcé ces paroles, s’éloigna brusquement du jeune