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gnage, je déclare publiquement ici, sur mon honneur et sur ma conscience, que M. Laurent est bien et dûment commandeur de l’ordre. Il a daigné m’expliquer après avoir reçu ma promesse de lui garder un inviolable secret, le motif qui jusqu’à ce jour l’a empêché d’user de ses prérogatives ; j’ai compris toute la gravité de ce motif ; j’ajoute qu’à la place de M. Laurent, je n’aurais pas hésité à agir comme il l’a fait.

Pendant que le gouverneur Ducasse prononçait d’une voix mâle et émue tout à la fois cette étrange déclaration, tous les yeux s’étaient tournés vers le flibus-