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Pendant le quart d’heure qui suivit cette petite scène intime et si insignifiante, du moins en apparence, Jeanne parut préoccupée. À plusieurs reprises Montbars la vit tressaillir, puis pâlir.

Bientôt un céleste sourire idéalisa, s’il est permis de se servir de cette expression, le visage de la Boucanière, qui présenta de nouveau le breuvage au blessé :

— À présent, mon chevalier Louis, lui dit-elle tu peux boire sans crainte, il n’y a plus de danger !…

— Qu’entends-tu par ces mots, Jeanne,