Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

De Morvan sourit.

— Je sais qu’elle est mortelle, répondit-il tranquillement.

— Et tu ne m’en avais rien dit ! s’écria Jeanne qui, incapable de se contenir plus longtemps, éclata en sanglots.

— À quoi bon t’attrister, ma douce Fleur-des-Bois ! Je me réservais d’attendre ma dernière heure pour t’adresser mes adieux ! Ne pleure point ainsi ! tes sanglots retentissent douloureusement dans mon cœur. Jeanne ! Je t’en conjure ! ne pleure point.