Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/286

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cupation étrangère, de se retrouver face à face avec ses pensées.

Depuis qu’il avait laissé éclater son amour, le remords troublait sa conscience ; il se reprochait amèrement sa coupable faiblesse, car il sentait bien qu’une fois lancé dans la voie dangereuse et brûlante de la passion, il n’aurait plus la force de reculer.

Devait-il fuir ? ce sacrifice était au dessus de son courage ; et puis, en supposant même que le sentiment du devoir lui rendit cette abnégation possible, son