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plus à craindre pour mes jours, alors, tu me reverras telle que je suis, une sotte et une ignorante créature. Ma présence redeviendra pour toi un fardeau, un ennui ! Je serai obligée, pour ne pas compromettre ton avenir, pour éviter de te rendre ridicule aux yeux des gens des villes, je serai obligée de fuir comme je l’ai déjà fait !… Qui sait si cette fois je m’en sentirais la force !

Vois-tu, mon chevalier Louis, en y réfléchissant il vaut mieux pour nous deux que je meure !… Ne te récries pas !