Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/253

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

visage un peu fatigué se lisait une expression de hardiesse et d’impudence, qui nuisait à l’admirable délicatesse de ses traits !

À mesure que de Morvan regardait l’étrangère, un souvenir confus lui revenait à l’esprit.

— Il paraît que je suis bien changée, reprit-elle en minaudant. Après tout, notre connaissance a si peu duré, que je ne puis trop vous en vouloir de votre hésitation… Ingrat ! avez-vous donc oublié l’infortunée fille du comte de