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se mit à les suivre d’un pas rapide et sans hésiter.

De temps à autre, le sol recouvert par une épaisse couche de gazon, cessait de fournir à Barbe-Grise les renseignements nécessaires à l’accomplissement de sa tâche ; alors il s’arrêtait pendant quelques secondes, jetait autour de lui un regard circulaire, et saisissant un nouvel indice, soit une branche brisée, soit une touffe d’herbe froissée, il reprenait sa marche avec une assurance qui prouvait combien il était persuadé de ne point faire fausse route.