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hommes, était en marche depuis cinq heures lorsqu’elle atteignit la lisière d’un petit bois situé au milieu de la savane. La chaleur était accablante ; les Boucaniers résolurent de s’arrêter.

Plusieurs d’entre eux, pendant que les engagés dressaient leurs tentes, résolurent d’aller explorer le bois afin de voir s’ils n’y trouveraient pas quelques avenues[1] ; de Morvan les suivit, en compagnie de Barbe-Grise qui, depuis l’accident dont le jeune homme avait manqué

  1. Les Boucaniers nommaient avenues les sentiers frayés par les taureaux sauvages dans les bois.