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De Morvan, ignorant les premières notions de la chasse au taureau sauvage, prit la fuite au lieu de tourner autour de l’arbre qui lui servait d’abri ; cette manœuvre, la plus dangereuse qu’il pût exécuter, l’exposait à une mort certaine ; il s’aperçut en effet bientôt de la faute qu’il avait commise.

Arrêté dans sa course par les lianes et par les broussailles, obstacles que le taureau écrasait sans y même prendre garde sous son large et puissant poitrail, chaque seconde rétrécissait l’espace qui le séparait de son terrible ennemi.