Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/151

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gagés : dès qu’ils ont foulé le sol de nos habitations, ils deviennent notre propriété, notre chose : nous avons le droit d’en disposer comme bon nous semble, de les vendre si cette opération nous présente un bénéfice, de les tuer si nous croyons avoir à nous plaindre d’eux.

Dès que les associés possèdent des engagés, ils cessent de travailler de leurs propres mains et se contentent de surveiller ceux qu’ils pourraient appeler leurs esclaves.

Quelquefois même, si cette surveil-