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passait chez sir Charles Murray une de ces scènes sublimes où luttaient entre elles les plus nobles passions qu’il soit donné à l’homme d’éprouver, où des âmes d’élite et d’une égale vaillance étaient en proie aux tortures morales les plus poignantes, et par des efforts surhumains, en sortaient déchirées et saignantes, mais victorieuses.

Avant qu’Henri Lisle, que nous avons laissé se dirigeant à grands pas vers la maison de Murray, y fût arrivé, le vieux puritain et sa fille étaient depuis bien longtemps assis dans ce salon si sévèrement meublé, où le lecteur a déjà été introduit. Rien n’était changé autour d’eux ;