Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/92

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sonne. Il n’y a qu’une voix sur son compte. Tout le monde l’aime et l’estime.

Tandis que Suzanne s’exprimait avec un enthousiasme tempéré par la pudeur, sur le compte de Henri Lisle, Fitzgerald gardait une morne contenance ; chaque fois que le nom du fils de sa victime frappait ses oreilles, ses paupières se dilataient outre mesure et une poignante expression d’effroi et de douleur, tordait les muscles de son visage. Enfin, faisant un violent effort sur lui-même afin de ne pas éveiller, par un trop long silence, les soupçons de la jeune fille :

— Ma pauvre Suzanne ! lui dit-il en