Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Elle s’arrêta un instant et sembla savourer les derniers mots qu’elle venait de prononcer ; puis les modulant de nouveau sur un ton plus lent, plus doux et plus intime :
— Sa chère Suzanne ! reprit-elle ; être sa chère Suzanne !… être aimée de lui… Oh ! j’en frissonne de bonheur rien que d’y penser !
Après ces phrases harmonieusement accentuées, les lèvres de l’Irlandaise cessèrent de remuer ; les doigts de ses deux mains se délièrent ; son corps assoupli se renversa sur le dos du fauteuil, tous ses