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pas seuls à combattre ! poursuivit lord Lisle avec feu. Je serai là aussi, moi, nous y serons tous les deux, mon bon William !… Oui, oui, notre exil de vingt-cinq ans touche à sa fin. Bientôt, dans un mois, dans quelques jours peut-être, nos pieds, fatigués de se traîner sur la terre étrangère, fouleront enfin le sol natal !
— Mylord, mylord, mon bien-aimé maître ! s’écria le vieillard avec une émotion indicible, si vous n’êtes pas bien assuré de cet heureux changement dans notre position, de grâce ne poursuivez pas… Ne faites point luire à mes yeux un si enivrant espoir… À mon âge, mylord, on sait se résigner à un malheur certain, mais