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mais à un grand nombre de maladies de nature, de siége, de gravité bien différents ; aussi, il serait rationnel, ce me semble, de considérer les altérations principales de cette affection qui se forment à la peau, comme une complication d’une maladie primitive qui serait une altération du sang ; ce fluide, une fois altéré, se constituerait le distributeur de ses principes morbides dans les diverses parties du corps, et deviendrait cause essentielle de la formation des lésions généralement étendues que présente l’éléphantiasis dans ses diverses périodes. On ne saurait trop engager les vétérinaires à faire, dans toutes les occurrences favorables, des recherches en ce sens, non-seulement de visu, mais encore aidés du microscope, afin de jeter, s’il était possible, une plus grande lumière sur la nature de cette maladie.

TRAITEMENT

Moyens préservatifs. — Comme on le comprend aisément, ces moyens consistent à soustraire les animaux aux causes qui font ordinairement développer l’éléphantiasis. Si on est forcément obligé de les y laisser exposés, il faut immédiatement, ou dès qu’on le peut, tout au moins mitiger l’action de ces causes, soit en activant la transpiration cutanée par la marche, par des bouchonnements, soit en leur donnant de l’air ; mais la