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XXVII

Estelle Némorin


Ce ne fut donc pas encore chez Henriette Assourbanipal que la douce Amande put à son aise déshonorer son mari.

À ce propos, on n’imagine pas combien les difficultés s’accumulent lorsqu’un pareil projet vous vient à vous, femme… On voit couramment des épouses qui n’ont rien d’anoblissant et qui, malgré cette neutralité, se chargent pourtant de répandre sur leurs familles toutes les perles du déshonneur. Or voilà que, le désirant, Amande, elle, ne pouvait plus réaliser ce désir si légitime.

Ah ! combien la vie met parfois de bâtons dans les roues des projets les plus moraux !

Mais Amande, voyant la fatalité lui refuser, et du plaisir, et la joie de dire son nom à tous ceux qui eussent dû lui offrir de la