Page:Dunan - Les Marchands de Voluptés, 1932.djvu/131

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XX

Chez Mouste


Le premier amant d’Amande avait admirablement réussi à émouvoir les sens de cette jeune femme que son mari délaissait pour des filles de la zone. Il en acquit dans l’esprit curieux de la jeune femme infiniment d’autorité.

Aussi, lorsqu’il proposa à la femme d’Adalbret de Baverne d’Arnet d’entrer dans la maison de rendez-vous de Mouste, rue d’Ecbatane, elle approuva avec des battements de mains enfantins.

La vérité, c’est qu’elle y voyait, outre la possibilité de renouveler perpétuellement les affres du plaisir, la chance amusante et d’autant plus exquise de berner et de cocufier son mari à cornes que veux-tu.

Et elle se disait :

« Ah ! il ne veut pas divorcer… Eh bien je