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III

LA FUITE


Pourtant, il semble possible de présenter sous un jour un peu plus favorable la cause de la superstition.

J.-G. Frazer,
L’homme, Dieu et l’immortalité (141)


Trois semaines, l’étranger demeura caché chez les Hocquin. Il n’avait auparavant aucune idée de la façon dont vivent les tristes serfs de tous les domaines, en France, et il mesurait maintenant avec un peu d’épouvante l’abîme de misère où ils étaient plongés.

C’était un homme cultivé. Il connaissait les poètes latins et les grecs, il savait comment pouvaient vivre, selon Hésiode et selon Virgile, les rustiques habitants de la vieille Hellade et du Latium.