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ouvrages de son temps, cet équilibre délicat de savoir et d’impartialité rigide apporté plus exactement aux études anciennes. Nous pouvons en dire tout autant de Jules Lemaître et d’Anatole France. Plus près de nous, on reste même incertain devant tels éloges excessifs d’ouvrages nuls, faits par des juges délicats et érudits. Mais peut-être faut-il présumer la vénalité ?

Revenons à René Boylesve et tentons de le définir : c’est un écrivain de bonne foi, avant tout. Le familier de ses livres n’y trouve jamais, et cela est exceptionnel, une concession, un effort faits pour satisfaire une certaine catégorie de public, présumée utile.

C’est un homme de foi, comme Balzac, comme Flaubert, comme Zola. Quoi qu’on en puisse penser, une étude attentive de la littérature moderne prouve d’ailleurs combien une pareille attitude est peu commune. Ceci ne comporte aucun re-