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dérable qui est la personnalité, les éloges qu’il en fit. À côté de cela, combien d’œuvres de valeur furent dédaignées par cet Aristarque ?

Enfin, le reproche de se tenir en dehors de voies et procédés que le critique tenait obstinément pour nécessaires, et ne l’étaient cependant que relativement à lui, apparaît toujours dans les attaques portées contre les livres que ce juge considérable n’aimait pas. Ce sont là, malgré l’admiration dont on les entoure, des méthodes périmées et barbares. La critique, à l’exemple des sciences exactes, ne devrait plus suivre des errements si primitifs, ni les passions personnelles de ceux qui l’exercent. Cela date. Une œuvre se doit donc apprécier en fonction du but proposé, de l’adéquation des moyens à ce but, et de l’apport individuel de celui qui la signa, dans les domaines si délicats de la forme, de l’intelligence, de la sensibilité, et de