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deviendra classique. Aux yeux de celui qui aime la forme parfaitement adéquate à une pensée subtile, admirablement douée pour clarifier et simplifier les idées, la forme de Boylesve est un beau sujet d’admiration. Sans doute un jour l’imitera-t-on.

Il serait sans doute possible de faire ici un travail grammatical et de trouver dans l’œuvre du romancier mille révélations techniques à étaler. C’est un jeu facile à qui possède un Littré et une grammaire aussi complète que celle de Napoléon-Landais, avec ses six cents pages in-folio, et juste assez désuète pour être sans appel… Mais je ne me laisserai pas tenter, parce que c’est un jeu fait pour simplement étaler la vanité du critique. Le nombre d’erreurs, de pataquès et d’absurdités qui encombrent les rubriques où l’on étudie le vrai et beau français, doit en effet inciter le commentateur à la prudence. Toutefois était-il intéressant de prouver