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I

Méditations


Χρή δ ἒχτὁς ὄντα πηματων, τἁ δἐιὐδὁα χὡταν τις εὖ ςᾖ, τηυιχσὖτα τὁν βιὁν σχοπυἳν μἁλιστα, μη σιαφθαρεἱς λἁθη.
SophoclePhiloctète (468).


Quelle chose fascinante que cette cité athénienne, où était enfin venue se réfugier Ioanna, désireuse d’y finir sa vie.

Les demeures sobres et nettes, sans ouvertures sur le dehors, y gardaient les derniers descendants des familles anciennes qui illustrèrent la Grèce de Périclès.

Et si, dans les rues, on y voyait souvent aller et venir des hommes et des femmes aux apparences méditatives et détachés des soucis matériels du monde, le haut du pavé n’en appartenait pas moins aux moines et aux soldats.

Ils étaient nombreux et insolents, déguenillés et sales, vêtus de bure et d’étoffes aux