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VII

Athènes


Je vois que vous — Athéniens — sentez plus finement que les autres nations, que vous connaissez plus parfaitement la nature humaine et que vous savez tourner tous les plaisirs en instruction.
Les Voyages de Cyrus, par M. Ramsay, 1728 (T. II, p. 225).)


Elle se tenait sur le port, devant le débordement des marchandises venues de tous pays du monde et autour desquelles on parlait le grec qui avait bercé son enfance.

Un homme de petite taille, brun, les cheveux lisses, portant une courte tunique, souriant et visiblement ami de tout le monde, s’approche soudain de Ioanna.

— Mon ami, dit-il, tu sembles avoir désir de voyager ?

— Oui ! fit-elle avec un soupir.

— Où voudrais-tu te rendre ?

— À Athènes.