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Il loua le petit Trianon, et, comme il ne voulait ou ne pouvait en assurer seul l’exploitation, il le sous-loua à un nommé Brunet pour cinq mois, du 1er floréal au 30 thermidor an IX, en se réservant certains droits.

Il lui céda, d’après le bail, « dans le château du petit Trianon, l’appartement de la reine, l’appartement du roi, trois chambres au-dessus ; l’appartement dit Bonnefoy et les chambres des femmes, donnant sur l’avenue ; une écurie, une remise, une pièce pour serrer le fourrage, la cuisine qui est sous le château, le garde-manger, l’office, trois caves ; deux salles par en bas et un salon donnant sur le jardin ».

Langlois conservait la jouissance du « boudoir de la reine, ses deux cabinets de garde-robe » et celle d’une partie de la cave « qui donne sur le palier de l’escalier ».

Il laissait à Brunet « tous les ustensiles de cuisine qui s’y trouvent, ainsi que la verrerie, la faïence, bouteilles, chantier, tables et autres objets » à lui appartenant ; ce qui prouve que Langlois avait commencé l’exploitation du petit Trianon, ou, tout au moins, l’avait meublé à cet effet. Brunet reconnaissait que tout était en bon état, « tant par la fermeture que papier de tentures, que le marbre des cheminées », sauf « dans l’appartement du roi où il y a un chambranle de mutilé ».

Le prix du bail et de la location du mobilier n’était