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Anomalie, certes, mais les cas en sont répétés, se sont même généralisés.

La constitutionnalité érotique du divin poète, que tant de femmes ont tendrement serré sur leurs beaux seins, et dont les lèvres ont si souvent recoloré les lèvres pâles, avait eu pour point de départ un traître coup de pied d’une Vénus hébraïque, alors qu’il entrait dans la vie, chaste encore, et dont les accidents tertiaires ne se manifestèrent que vingt ans après.

Chez tous les érotomanes : hommes et femmes, il y a une cause déterminante critique.

Le mari de la comtesse Julie, homme de savoir et de piété, l’avait soumise, dès la première année de leur mariage, pensionnaire fraîche émoulue du couvent, au rôle que la Bretonne remplissait auprès de Firmy. Il mourut d’une hémépligie cérébrale.

Le comte mort, sa femme voulut se reprendre, mais vainement ; la volupté de la flagellation, des pollutions torturantes la grisaient au milieu des mortifications qu’elle s’était imposées pour se rééquilibrer dans sa pensée. Le cilice que sa robe de deuil cachait, la stimulait, le jeûne et la réclusion la dépravaient encore.

Désespérée, elle prit des amants qui la qualifièrent de vampire.

Le capitaine du génie de C… fut une de ses plus

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