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III


Le roi Cauda. — Les grands poteaux. — Jeanne-belles cuisses. — Constitutionnalité érotique moderne. — Aberration de Firmy. — Une grande névrosée. — La nasconaïa.


Le clubiste le plus assidu aux séances de l’hôtel de la comtesse Julie était un prince étranger, auquel ses collègues donnaient le nom de roi Cauda, titre qu’il devait à une performance centaurique remarquable, dont toutes les grandes courtisanes de l’époque raffolaient. On le disait de souche royale et destiné à un grand avenir.

Son compagnon de plaisirs était aussi un prince de vieille famille régnante ; on le nommait familièrement Cacao, ou, mieux, le poteau Cacao.

Ils n’étaient pas les seuls étrangers qui honorassent les lupercales érotiques de leur présence : on y comptait encore l’ambassadeur d’une grande puissance, un margrave allemand, un duc qui avait régné, connus sous les pseudonymes de lord Kornfull, de l’Archiduc et du Semeur.

L’épithète de poteau par laquelle les clubistesse

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