Page:Dumont - Paris-Éros. Première série, Les maquerelles inédites, 1903.djvu/299

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XXVII


Conclusion.


L’étude qui précède révèle les tares les plus aiguës de la dégénérescence humaine, si visibles au déclin des civilisations, en enfantement de révolutions capitales. En tous lieux, à toutes les époques, cette dégénérescence s’est manifestée par un érotisme public, une érotomanie acerbée, mettant en lumière, faisant galerie, les impulsifs et les délirants des incohérences lubriques. Des noms fatidiques, imprimés, d’une corruption effrénée, flamboient toujours incandescents au ciel des grandes cités abîmées, comme témoignage du châtiment suprême.

Cette corruption, toujours, a dérivé de l’absolu doctrinal en opposition avec les lois naturelles. En tentant d’étouffer l’amour dans ses manifestations essentielles, dans ses viriles aspirations, émanations directes de la vertu à sa plus haute expression de force morale, les pontifes de la révulsion humaine ont fait éclore le vice, sous les formes les plus diverses, substitué au lieu et place de la