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tion médicale. Un peu timbré, il s’était jeté dans la politique tintamarresque, embrassant les idées les plus baroques. Sa bête noire était le cléricalisme ; il aurait mangé du curé si on lui en avait servi, quoiqu’il eût dû savoir que ce n’était ni sain, ni digestif.

Son père était du conseil des marguilliers de sa paroisse et sa mère prétendait à une haute dévotion.

C’était fatal… C’est dans le monde des sacristies que la Libre Pensée doctrinaire recrute ses plus virulents énergumènes.

Ce qui horripilait le plus M… était de voir le curé de la paroisse admis chez lui en commensal.

Un fait insolite lui apprit que, malgré leur grande dévotion, son père couchait avec la servante et sa mère avec le curé.

Cela lui était bien égal au fond, mais le curé était de trop, et la pensée de véroler toute la famille lui passa comme un éclair par le cerveau, qui n’était déjà plus de première fraîcheur.

Cette idée, il l’avait mise à exécution.

Il communiqua le virus à la servante qui le propagea.

Par fausse honte, probablement, le curé négligea de se confier à un médecin. Il mourut quarante-deux jours après son invétération, dans d’atroces souffrances.