des sensations délirantes, mais elles font leur métier
en conscience. Les hystériques y sont des
foyers d’incandescence. Toutes propres, d’ailleurs,
corps et linge, appétissantes, artistes de la pose et
de la machinerie ; déesses par la performance
souvent, nymphes panpriapiques toujours. Elles ont
tout de la divinisation féminine, excepté l’esprit, la
pudeur et l’innocence, mais leur bagout est de lieu
et de circonstance ; quant au reste, ce n’est pas de
cela qu’elles se recommandent.
Aussi, le cadre y est décent, quelquefois luxueux. Rien d’apprêté, de servile. Rien non plus de la vénalité et de la mendigoterie crapuleuses des lupanars. On y est en bonne compagnie, les sensations y sont joyeuses, les impressions riantes, le ton clairement gaulois. On y a le sentiment intime du repos dans le mouvement général qui berce l’esprit. C’est du paganisme saturnal ; bien souvent ce n’est que du rabelaisisme joyeux.
Je ne fais pas de la morale : je constate.
Puisque l’humanité est subjective du dieu Eros, elle a bien le droit de se défendre des outrages de Vénus-Pestilence.
On dira que je suis bien savant pour mon âge. Je m’en fiche. Si je vidais mon écritoire, ce serait bien plus drôle.
Mais je ne veux égrillarder personne, au contraire, mon but est essentiellement moralisateur. Tant pis