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IV


La Trinité d’Éros. — Les calculs d’Agénor de Blanqhu. — Deux impairs galants. — Doit-on ôter sa chemise pour coucher avec une grande dame ? — Angoisses de la sordidité. — La leçon de flagellation.


Comme le théâtre et le bal, l’amour était une distraction de dilettante pour la duchesse, les péripéties du drame intime qui se jouait sous ses yeux avaient autant de saveur pour elle que la passion dans l’action. D’ailleurs ses nombreuses occupations d’affaires l’occupaient assez pour lui rendre faciles les retards du plaisir.

Les jours de ses grandes réceptions, les notoriétés de la noblesse, du métallisme, de la haute magistrature et du clergé emplissaient ses salons, aussi réputés par le savant assemblage d’élégantes mondaines, qui y venaient tendre leurs gluaux, que par les charmes personnels de la maîtresse de la maison.

Isabelle de Rascogne régnait en souveraine dans la sphère éthérée de la mondanité joyeuse, s’exu-