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La duchesse de Rascogne. — Physiologie financière de la noblesse de France. — Les héritiers des patrimoines seigneuriaux. — Les dépossédés. — Une chauffeuse émérite. — Le beau cocher. — Le prince d’Aspergeberg. — Retour chez Aglaé Matichon. — Une idée qui devait germer. — Angoisses érotiques.


Isabelle de Beauport, veuve du duc Jean de Rascogne, était une grande blonde, au galbe opulent, fascinateur, énamoureusement douée de ce tempérament ardent dont la lame et le fourreau défient le temps.

Elle avait l’âge sibyllin des grandes amoureuses, qui comme les duchesses de Longueville, de Chevreuse, de Montbazon, et la toujours jeune Ninon de Lenclos, ont perpétuellement trente ans.

On la croyait très riche par l’opinion qu’on se faisait de sa fortune à l’éclat de ses réceptions, au train de sa maison, et à la publicité mondaine faite autour de son nom.

Elle ne possédait cependant que son hôtel du

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