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et la table des matières… des mots de lexique. En somme, une critique gauloise des mœurs qui engluent les hautes sphères sociales.

Pour défendre ces mœurs, d’une biologie bizarre, leurs prêtresses et leurs souteneurs, le sénateur Bérenger, l’ex-procureur impérial tombé au rôle de pipelette de la République, était tout désigné, et il n’a pas failli à son atavisme policier.

Il faut être édifié sur les voies et moyens de ce calamiteux personnage, qui s’est intronisé Grand Inquisiteur de France, pour juger de sa moralité.

Sous son égide de maquilleur policier, il s’est constitué une ligue grotesque, amalgame d’imbécillités et de réactions cafardes, qui a la prétention de faire marcher la France républicaine dans la voie des inepties scolastiques ancestrales. En réalité, c’est la résurrection du système de délations, d’espionnage, de suspicions, d’investigations et de calomnies, inauguré par la Congrégation de la Foi de la Restauration, que l’ex-procureur impérial tente d’inoculer à la IIIe République, dont il est le Rodin truqueur et le suprême jésuite rouge.

Comme président des trois quarterons de crétins et de cuistres dont se compose sa ligue, le sénateur Bérenger n’est qu’une solennelle ganache ; on le sait dans les sphères officielles. C’est à un titre, autrement canaille, que je révélerai dans mon prochain livre : Les Byzantins, que cet ex-postillon d’Empire fait marcher ministres, préfets et magistrats. Complicités entraînent…