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XXIV


Une comédie judiciaire. — Les épreuves d’un notaire. — Me Loyal. — Une bonne affaire. — La Blanqhu s’amène au Palais. — Une pierre dans une mare aux grenouilles. — La clôture d’une mystification.


En rentrant à son hôtel, Me Cordace trouva dans son courrier une lettre de son clerc, l’avisant que le Parquet de la sous-préfecture s’était présenté à l’étude pour y opérer des perquisitions, en vertu d’une commission rogatoire du Parquet de Paris, et que sa présence était réclamée à Ambrelin pour l’exécution du mandat judiciaire, auquel il avait été sursis.

Il prépara aussitôt sa valise et se fit conduire à la gare d’Orléans, où il se fit servir à déjeuner après s’être pourvu des journaux du matin.

Tout en mangeant, il déplia le Rouspettard.

La lecture des détails le rassura complètement : le scénario révélait l’idée maîtresse de mystifier et d’endormir le public.

Dans le train qui l’emportait vers Ambrelin, il parcourut les huit ou dix journaux dont il s’était pourvu.