tait pour le cancan au Moulin-Rouge National.
On objectera que pour la petite-fille de tricoteuses,
elle sait se corseter et mettre des gants, quand elle
reçoit du beau monde. N’importe ! à la maison, elle
est trop forte en gueule. On la croirait plutôt
fille de Mme Benoîton.
L’Empire était jobard, mais c’était un mâle. La monarchie fut une bourgeoise, qui savait à l’occasion prendre le ton et les airs d’une grande dame. La Royauté… : ce sont les moines, les moinillons et les pousse-moinillons qui l’ont perdue ; aussi, que le diable les emporte !
Pour ma part, j’aimerais assez une république bonne fille qui, à l’occasion, saurait se servir de son éventail pour donner sur les doigts des croquants qui la serrent de trop près.
Ce jour était appelé à devenir historique. On avait déjà la nuit historique.
Mais les Blanqhu présents et de l’avenir promettent de changer cet accompagnement.
Le lendemain ce fut un charivari, un tintamarre à ne plus savoir à qui entendre.
On se prit à rire, mais du rire fou, des chrétiens, des juifs, des protestants, des propriétaires, des locataires et même de ceux qui couchaient à la belle étoile.
On rit de Chapeau vi, des ministres, des députés, des sénateurs, des généraux, des évêques,