geusement comparer à celles du cheval, du
bœuf, et de l’homme, beaucoup plus raffinées
que celles du singe et du chien. Mais voilà : un
abruti d’académie quelconque a trouvé le mot
sonore, et il l’a posé, en lapin, aux idiots qui
croient savoir, parce qu’ils ont entendu une
péroraison de charlatan.
Au lieu d’aller chercher midi à Berlin ou à Singapour, les apôtres de la repopulation de la France feraient mieux, prêchant d’exemple, d’imiter virtuellement le modeste cochon si calomnié. Alors, ils pourront enseigner comment se produisent les petits citoyens roses et joufflus. Si du cochon ils ont la vertu, il ne leur faudra pas grand effort pour aboutir au résultat réclamé.
Mais des nèfles ! tous ces lascars-là sont de l’école de Malthus : la pornographie esthétique dans sa radieuse virtualité doit leur dire comme le fouet à un chien.
N’importe ! celui qui a trouvé le mot était mûr pour Charenton, et celui qui l’a glissé dans le texte de la loi devait être une sale bête.
Allez parler d’amour à des podagres qui ruminent un tas de frivolités bestiales sur un mot innocent !