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— XI —

Comprenne qui peut, car l’amour ne va pas sans volupté.

La volupté est cependant un des propulseurs suprêmes du mouvement, l’aimantation des deux pôles qui se précipitent pour l’accomplissement des phénomènes générateurs. L’absurde est de l’attribuer à une surexcitation accidentelle, alors qu’elle est un principe vital. Vouloir en réglementer le cours, c’est ouvrir la porte toute grande à l’infection prostitutaire, à la libidinosité intime.

La réglementation doctrinale et officielle n’a d’ailleurs jamais produit autre chose. Voyez les maisons de tolérance, voyez les couvents !…

Le dévoiement de la volupté vers le mysticisme implique une dépravation cérébrale préparatoire et une corruption fatale des sens.

Mais l’empire du mot est tellement tyrannique en France qu’il fait loi contre tout bon sens. Les mots d’acception absurde, idiote y sont les plus consacrés : on en trouve des boisseaux dans toutes les lois.

Voyez le mot pornographie, à quoi rime-t-il ?

Le porc a des mœurs qu’on peut avanta-