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XII
Une femme forte. — L’héritage du commandeur Matichon. — Où il est parlé de l’official d’Azara et des frères Cracadas. — L’émotion de Me Cordace. — Le terrain d’entente.
Par son énergie et sa décision, Aglaé avait sauvé la situation ; elle avait même pu retirer trente mille francs du désastre.
Maintenant que leur notaire était parti, les Malbecoquettois le regrettaient. On y parlait de la bonne opération qu’il avait fait faire aux prêteurs de la duchesse de Rascogne ; tous avaient sollicité Me Blanqhu pour qu’il pensât à eux si une nouvelle bonne affaire se présentait.
Aglaé avait loué un appartement de trois mille francs au faubourg Saint-Honoré, le jugeant suffisant pour le moment.
Quand elle s’y fut installée avec son mari, ils examinèrent la situation.
— Il va falloir nous débrouiller maintenant. Le bouillon est bu, n’en parlons plus, dit Mme Blanqhu, calée au salon dans un moelleux fauteuil.