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XI
La fantasmagorie de l’or. — Un mariage select. — Le substitut d’un notaire. — Le notariat de Mme Blanqhu. — Coup de foudre.
Elle avait été brillante la chevauchée nuitale ; les cendres des hippocentauriques en avaient tressailli d’orgueil sur les rochers de la Thessalie. Me Blanqhu s’était relevé géant dans l’opinion de la duchesse de Rascogne.
— Le monstre ! s’était-elle écriée en son prurit d’érotisme.
Et il allait épouser l’héritière de cinquante millions !
Elle calculait qu’elle ferait bien d’attendre avant de se donner un nouveau protecteur ; Agénor suffirait à tout.
Trois jours après, tout Paris mondain connaissait l’affaire de l’héritage.
Le notaire n’avait peut-être pas été aussi discret que les circonstances le comportaient, car, chaque jour, Aglaé Matichon reçut un formidable courrier de galants hommes, mettant leur cœur et leur nom