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Matichon, dont il continuait à être le pourvoyeur d’amour, et qui chaque jour prenait une plus grande ascendance sur son esprit, tout en le soutenant en ses visées matrimoniales.

Le grand Sabot, président du Conseil, se l’était acquis et l’avait chargé d’espionner le grand avocat et les habitués de la maison.

Naïf comme une buse, l’Ambrelinois s’était aussitôt fait lithographier des cartes avec la mention : officier de l’instruction publique, chevalier de la Légion d’honneur, attaché au cabinet du ministre de l’Intérieur.

C’était révéler publiquement ses fonctions de mouchard.

Picardon saisit aussitôt la nuance et avertit sa femme, qui lui retira sa confiance comme secrétaire, tout en le conservant comme étalon.