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Elle n’adopte aucun système,
Chacun a part à ses bienfaits.
En nous formant tels que nous sommes,
Elle a voulu nous faire voir
Que la vertu faisait les hommes,
Et non le teint ou blanc ou noir.

Caste trop longtemps avilie,
Tu peux enfin sécher tes pleurs ;
Sur ton sort la France attendrie
A mis un terme à tes malheurs.
Enfants de la même patrie,
N’ayons plus qu’une volonté,
Et que chacun de nous s’écrie :
Vive, vive la liberté !



LA LIBERTÉ DE NOS COLONIES.
Par Piis


Air des Visitandines.

Le savez-vous, républicains,
Quel était le destin du nègre,
Qu’à son rang parmi les humains,
Un décret nouveau réintègre ?